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Channel: Surrealismo Internacional
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“Soapbox”, 150-152

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Este flamante trío de Soapbox lo encabeza una máscara nepal de Jean-Raphaël Prieto que ofrece los mejores auspicios, con las presencias exaltantes de Maurice Blanchard, Marianne Van Hirtum, Jean-Yves Bériou, Bertrand Schmitt, Anne-Marie Beeckman, Pierre Vandrepote, Massimo Borghese, etc.
Como novedades no registradas aquí, destaquemos los poemarios de Claude-Lucien Cauët (Le rire et le vent) y Jean Pierre Martino (en Sonámbula) y la exposición “Surrealism: Wellspring of the Imagination” de John Welson y John Richardson.
Apoyando sin un solo desfallecimiento las revueltas sociales en Francia, Jean-Pierre Paraggio no deja simultáneamente de proseguir con estos boletines de la máxima tensión poética.

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Aprovechamos para dar noticia de esta importante retrospectiva de Roger van de Wouwer, que se inaugura el día último de este mes:
Y para anotar la aparición de un nuevo número de A Ideia, con mucho material de y sobre el surrealismo, que ya comentaremos aquí:



António José Forte, evocado

Miradas sobre Jacques Lacomblez

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Jacques Lacombles, El perturbador, 2014

“Uno de los faros del surrealismo de nuestro tiempo”: así designa Laurens Vancrevel a Jacques Lacomblez en esta publicación de Le Grand Tamanoir que acaba de ver la luz, motivada por una retrospectiva en la Fundación Eugenio Granell.
Jacques Lacomblez es uno de los raros surrealistas que han disfrutado siempre de la atención crítica casi exclusiva del medio específicamente surrealista, escapando así a los abordajes espurios del oportunismo o la incompetencia academicistas. Su figura desafiante e independiente así lo exigía. En este precioso volumen, la “antología de miradas” la componen nada menos que textos de Gérard Durozoi, Heribert Becker, Guy Cabanel, Jean-Michel Goutier, Jean-Pierre Lassalle, Georges-Henri Morin, Pierre Prigioni, Michel Remy, Ludovic Tac, Jacques Van Lennep y Laurens Vancrevel. No hay aquí ni un solo trabajo indigesto: todos demuestran que calidad y brevedad no van reñidas, profundizando en una obra del registro más singular e insertando en ocasiones pinceladas biográficas. Como homenaje a este artista y poeta, no puedo imaginar ninguno mejor.
Richard Walter se encarga de describirnos con todo detalle una trayectoria admirable. Y con Ben Durant ha elaborado una lista final prácticamente exhaustiva de las exposiciones personales y colectivas, de los escritos creativos, de los textos sobre otros artistas, de los textos e ilustraciones aparecidos en revistas, de los libros ilustrados y de la bibliografía sobre su obra.
Incluye Un jardin universel no solo dieciséis imágenes a todo color, sino una nutrida serie de dibujos realizados por Lacomblez en 2019 exclusivamente para esta publicación, uno de los cuales vemos al final de esta nota.
En resumen: una joya bibliográfica sobre Jacques Lacomblez, para unir a sus cuadernos poéticos, a catálogos como el de L’Écart Absolu (que llevaba textos nada menos que de Marcel Havrenne, Marcel Lecomte, Édouard Jaguer, Georges Henein, Robert Benayoun, Claude Tarnaud y Claude Arlan) y el de Quadri de 2004 y a esas dos muy bellas y potentes piezas que son Le peu quotidien y la Conversation avec Claude Arlan.


Más sobre "The Room"

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Introduction collective à la revue The ROOM (Version Française).
Textes de Mohsen Elbelasy, TH. D. Typaldos, Stuart Inman, David Nadeau, Craig S. Wilson, Onfwaun Fouad, Ghadah Kamal, Yasser Abdelkawy.


Mohsen Elbelasy – Egypte.
Quelle est la matrice mystérieuse de la vie?
La mort ? Les ombres ? La nuit ? De futurs points d'interrogation?
Le lac Morphine dans lequel tu te noies quand tu dors?
Le chemin vibrant, parsemé de plaisir sexuel?
L'Echo à tes oreilles?
Toi même?
Moi? Cette autre peau?
Un poulpe violet dans ta tête?
La coïncidence absolue?
Le frisson de la chair brûlante, et des questions?
Nous partons.
Dans les placards sombres, des abeilles sauvages émettent une lumière phosphorescente qui s'impose par delà toutes les autres choses.
Cette lumière peut faire fondre toutes les statues qui cachent leur vieille virginité entre leurs cuisses.
Les ombres minées de la salive de la marchandisation deviendront des terrains de jeux ouverts.
Assez de lacs de ciment! Assez de lacs de ciment et d'attente constante pour la coïncidence nue!
La porte de la salle est grande ouverte, et ce que vous voyez à l'intérieur, c'est la flamme qui se transforme en hommes et en femmes qui vous chuchotent des choses tout en se dévorant la tête. Ils murmurent que ce n'est que la porte de la salle, et que la prochaine porte constituera les dents, la langue et les cils de l'imagination libre ; et l'opéra de l'inconscience d'une époque morte –– Et des grains de sable qui, de l'estomac, sont transportés sur le dos du vent tragique. Les Désirs des Loups partiront s’attaquer aux paons des producteurs d'art et de littérature et de leurs marchands. Le lobby sera vaste.
Pendant des décennies, le spectre surréaliste a régulièrement visité ce lieu de notre planète opprimée –– Le Moyen-Orient. Ici, c'est une terre où l'on écrase les os et où on tord le cou de l'humanité. Ici, les loups de l'imagination libre courent seuls. Parfois, ils courent en groupe. A d'autres moments, ils construisent des huttes volantes, habitées par des oiseaux sauvages et indomptables qui ne pondent jamais, qui tuent toujours leurs parents quand ils ont grandi.
Leurs ailes brûlent toutes les chaînes et toutes les entraves, et agissent avec les cadavres d'un langage peuplé d’angoisses par les sacs à vent et leurs couleurs assourdies.
Aujourd'hui, s'ouvre la porte d'une autre salle, auprès des salles monolithiques qui furent un jour construites et habitées par des loups et des poissons qui ne se mêlent pas. Nous voici. O Georges Henein, Edmond Jabès, Joyce Mansour, Albert Cossery, Kamel Altelmissany, Ramses Younan, Angelo de Riz, Mayo, Ida Kar, Eric de Nemes, Marie Cavadia. Et vous tous du groupe qui cria Art et Liberté dans les années 30 et 40 du XXe siècle et... O Abdul Kadir Al-Janabi et Nassib Traboulsi, et tous ces cris du groupe surréaliste arabe de Paris qui insuffla la vie dans les veines du mouvement surréaliste arabe au cours des années 70 et 80 du siècle dernier. Ou encore... Qui que ce soit qui soit issu et ait grandi de cette terre avec une main d'acier, levant haut la bannière de l'imagination libre, qui ne brûle jamais dans un air saturé par la lèpre de la consommation.
Et nous voici, qui brisons à nouveau le verrou. Nous venons compléter le défilé de revues et de publications qui sont sortis des entrailles de cette terre:
• «Don Quichotte», 1939 - Le Caire
• «The Evolution», 1940 - Le Caire (La revue du groupe Art et Liberté)
• «La Séance Continue», 1945 - Le Caire. Editions Mas (Groupe Art et Liberté).
• «La part du sable», 1947 - Le Caire - Editions La part du sable (Groupe Art et Liberté)
• «Le désir libertaire», Le surréalisme arabe à Paris, 1973-1975.
• «Le Point», Le surréalisme arabe à Paris. 1982.
Pages de désirs indomptés qui pavèrent les ponts pour nous et construisirent des échafaudages afin que nous puissions terminer le bâtiment, dont nous allons sauter.
Que se lèvent et tourbillonnent à nouveau les vagues d'une chute libre. Il n'y a ni fin ni lieu permanent pour le surréalisme, et pas de fin non plus à ses mains dont les éclairs pénètrent la nuit des cellules dans les prisons de la conscience.
Nous nous spécialisons dans le balayage d'obstacles, et le premier numéro du magazine «the ROOM» vous dit simplement que le surréalisme est de retour sur cette terre et que, le vent en vue, il n'y a pas de murs dans cette salle.
Voici la salle où libérer les désirs délirants incandescents, et voici le commencement de la réalisation de la poésie dans la vie quotidienne de tous les gens qui se désolent dans cette région. Ici, nous dépasserons les limites de la poésie écrite et visuelle. Ici, nous allons introduire de nouvelles façons de pratiquer la poésie sous toutes ses formes et il n’y aura nulle place pour les clôture ou pour des portes séparant le rêve de la réalité. Ici, vous pouvez toujours voguer à plaisir et le flot des miracles vous transportera vers une liberté absolue et sans sirènes. Nous sommes les alliés de tout enfant dont la tête refuse de s’acclimater.
Cent ans après l'écriture du premier texte surréaliste (Les Champs Magnétiques - 1919) et l'émergence de l'écriture automatique, reliant la science de la psychanalyse à la poésie, la vaste conception de la vie, tant mentale que visuelle, inaugurée par surréalisme n'a pas un instant arrêté d'évoluer, de se ramifier, de bouger et de renaître et d'éteindre tout éclat faux ou domestiqué. Nous sommes maintenant au début de 2020 et le surréalisme n'a pas cessé d'exister dans les arts et les sciences contemporains, toujours renouvelé par son errance continuelle faite d'activité, de développements, de transformations, d'attitudes et de recherches.
A notre époque, le surréalisme continue de constituer une force puissante et croissante dans le champ de la littérature et de l'art, dans le domaine des centres de recherche critiques et dans le cinéma indépendant. Et l'influence considérable du surréalisme sur l'art, le cinéma, l'écriture ainsi que sur de nombreux autres médias se poursuit sans relâche.
Par ailleurs, l'écrasante majorité du mouvement arabe de critique littéraire et artistique, nageant toujours dans son coma, décrit le surréalisme comme un cadavre du passé, mais aujourd'hui nous venons révéler votre coma miteux et vous apporter une salle sans murs. À l'intérieur, vous trouverez les loups surréalistes les plus actifs. Monde rectangulaire dont toutes les chaînes de cette planète muette ne peuvent contrôler le vol sans fin.
Ce numéro contient des dizaines de loups surréalistes représentant plus de trente nationalités de tous les continents du monde. Entrez et en passant, laissez les portes ouvertes.
Ce n'est que le point de départ…

TH. D. Typaldos – Grèce.
Que sommes-nous? Où sommes-nous? Nous sommes les problèmes sans les solutions, ou nous sommes les solutions sans les problèmes. Nous sommes dans une salle pleine de miroirs. Nous regardons vers l'Est, et l'Est est la dernière frontière pour notre vision. Le soleil sombre dans les couleurs du Caire et tout le port d'Alexandrie, épelle un mot, un mot qui joue avec l'imagination comme un enfant du temps. Ne craignez pas l'inconnu, n'oubliez pas l'incroyable: les lumières de la ville sont le corps d'une femme qui raconte son histoire aux miroirs de The ROOM.
Chantez: plus de cris, plus de douleur - nous sommes tout ce que nous ne sommes pas.

Stuart Inman – Royaume Uni.
Je suis allé à Prague pour la première fois en 1991 et j'y ai rencontré Ludvik Svab. Il a dit qu'il pensait que l'avenir de l'activité surréaliste collaborative était dans les jeux. Cela pouvait sembler étrangement trivial vu de l'extérieur... Jusqu'à ce que nous prenions en considération la passion que les surréalistes ont toujours eu pour les jeux et pour le principe ludique lui-même.
Des années plus tard, j'ai tenté de répondre à une question que je m'étais posée: "Qu'est-ce que l'or du temps?" et la réponse était que c'est ce temps qui a rompu avec la durée sans fin du processus de production et la consommation, un temps et un espace que nous récupérons et détournons de l'utilitariste, du contrôlé, de l'entreprise, et que nous voyons apparaître, dans ces moments de jeu libres au sein d'une communauté élective, le reflet et la réalisation momentanée de la révolution surréaliste. Bien que nos jeux puissent devenir un outil de recherche et puissent nous aider à façonner nos "armes miraculeuses", la chose la plus miraculeuse quant au principe ludique est la liberté qu'il nous offre pour ce moment fugace. Ce n'est pas suffisant, bien sûr, mais en enflammant notre espoir, il nous inspire non seulement à trouver le moment révolutionnaire libre, mais à briser la roue du temps. "

David Nadeau - Canada
Bien sûr, le surréalisme n'est pas une mode culturelle limitée au XXe siècle mais un mode de vie, une aventure individuelle et collective qui se poursuit aujourd'hui. Des Individus et des groupes d'affinités qui débattent de leurs recherches communes et partagent leurs découvertes. L'esthétique se réinvente au cours de l'expérience surréaliste et devient un instrument de connaissance et d'exploration intérieure. L'esprit est attentif à un monde imperceptible mais réel. Par le renversement de la pensée consciente, la libre association d'objets poétiques révèle des désirs cachés et m'ouvre le champ illimité de la rêverie. Nous vivons à une époque où les idées et les mouvements poétiques n'ont certes pas le vent en poupe. La résistance au misérabilisme et la création de nouveaux langages libérés de l'utilitarisme commercial entretiennent le désir exigeant de transformation culturelle, désir exprimé sous la forme d'un mythe collectif, sans cesse réinventé. La surprise révèle des aspects inconnus et fascinants de la vie inconsciente et de ce nouveau mythe en formation, qui n'est nullement fixé sous une forme définitive. L'histoire de l'activité surréaliste construit peut-être le mythe de la quête, toujours recommencée, d'un nouveau mythe.

Craig S. Wilson - USA
S'il ne s'agit pas d'un mouvement artistique mort, alors qu'est-ce que le surréalisme? Que diriez-vous d'un mode de vie qui informe tout ce que nous faisons, que ce soit marcher dans la rue, étudier l'histoire ou faire de l'art? Du point de vue des rêves et des désirs qui pourraient résoudre les problèmes de la vie, chaque instant déjà se détache des apparences immobiles du présent. Le je, qui est un autre, jaillit des tubes à essai stagnants du quotidien. Soulevez le masque que vous êtes obligé de porter en raison des conditions sociales et des attentes de l’habitude. Quelle est cette rivière qui déborde au sein de votre personnalité maintenue par mille traumatismes? Est-ce la poésie qui monte quand vous êtes à moitié endormi, ces mots si facilement rejetés comme des absurdités? Mais ce filou sape votre défense, votre tendance à éviter la rencontre. C’est la coupe empoisonnée du hasard, un instant qui rompt avec le passé, une voix de révélation qui déracine les ancres et rigole aux ordres. Ce sentiment que chaque jour est votre anniversaire.

Onfwaun Fouad - Algérie
Un parapluie bleu renversé
Il vous faut calculer les coordonnées de la pluie.
L'intérieur de l'intérieur ne signifie pas un endroit fermé car l'esprit est habitué à consommer des significations avec son apparence réelle.
Ne frappez pas à la porte. Tenez simplement la poignée par cette main pendante et tronquée à l'intérieur de vous…
Un corps indompté avec une tête de brouillard ouvrant la bouche pour lire: "Bienvenue en enfer, à votre taille". Rapidement notre perception nous a fait nous engager à lancer le projet «The ROOM».
Comme les premiers à projeter leur surréalisme dans la chair de la réalité saturée de transparence et de consumérisme; laisser tomber les papes de l'art, les sultans de la littérature, les héritiers du capitalisme…
Nous avons trouvé que c'était le moment idéal pour étirer le cordon ombilical à plus de révolution qui élimine hors de l'humanité les impuretés de la société. Vous n'êtes pas censé être avec le troupeau analphabète. Alors, vous devez choisir la position à laquelle vous tenir.
Chaque terre a ses tremblements, dont les secrets sont révélés à ceux qui savent lire la Bourse, et chaque ciel a sa tempête pour que les fruits en décomposition tombent de l'arbre de la conscience. Le vent n'est pas seulement le créateur de troubles, tout comme les écrivains et les poètes qui croient au changement et au renouveau.
The ROOM, soit comme une boîte noire pour les ailes de l'oiseau de conscience, soit comme un cimetière inconnu qui ne vous aidera pas à fouiller sous sa peau.
The ROOM n'est qu'un prisonnier pour vos peurs, et si vous avez peur de rester seul, vous trouverez quelqu'un pour vous sauver. Vous le ferez, et personne d'autre que vous ne vous sauvera.
Ne vous attendez pas à ce que The ROOM soit ce lieu de luxe et de prestige que vous aviez l'habitude de trouver dans les galeries et les salles de poésie - les forums et les plateformes avec des lumières qui mangent votre âme et ravivent votre ego.
Nous sommes ici au mauvais endroit et au mauvais moment pour réhabiliter votre rébellion.
Vous devez écrire sans périphrase.
Vous devez écrire avec une clarté espiègle.
Et vous devez écrire spontanément en mettant clairement l'accent sur le projet surréaliste qui expose la putréfaction et révèle le mensonge social accumulé par les visages, les identités, les origines, les racines ethniques et la religion.
C'est ce que The ROOM a préparé pour vous, écrire face à l'état de rêve et écrire contre le vieillissement de l'imagination. Ecrire sous l'influence du vide, pas sous l'influence des accidents.
Nous sommes le miroir qui absorbe ce qui le traverse et ne reflète pas ce qui lui est équivalent. Nous sommes l'opposé de l'opposé.
En surface, nous portons le visage de l'utopie comme une urgence dans les mondes angéliques, mais le traitement est purement dystopique. Tout comme un équivalent catastrophique - pour zoomer sur le point le plus éloigné sur lequel se trouve l'avenir. Le rêve moisi n'est rien d'autre que des œufs dystopiques qui éclosent comme une sorte de prédiction du seuil subconscient…

Ghadah Kamal – Egypte.
Qu'est-ce que la Terre?
Qu'est-ce qu'un humain?
Que sont ces êtres?
Qu'est-ce que l'atome?
L'électron est à l'origine de toutes choses.
Au début, il y a eu une explosion.
Ensuite, des bactéries se sont formées.
Ensuite, nous avons évolué.
Commence alors la guerre entre les humains.

Nous sommes ici pour étudier l'électron.
Sans aucune catégorisation; classification raciale, sexuelle ou religieuse.
Pour tous ceux qui se sont sacrifiés pour libérer leur imagination.
Pour tous ceux qui sont partis en échange de la liberté de leur imagination.

Pour les yeux de tous les enfants du monde.
Libérez votre imagination! Voici The ROOM ....
La chambre du rêve…

Pour l'œil qui regarde un avenir qui ne soit pas restreint par des règles.
Liberté d'imagination sans limitation physique ni dogme invisible…

Un corbeau avec une tête de loup planant au-dessus du siège
Et
Une fenêtre cassée recouverte par les algues toxiques de la réalité.
Ici est le pays de The ROOM, sans algues toxiques.

Ici est le pays des hurlements et des croassements sans entraves.
La musique boursière ne sauvera pas le monde si elle reste sourde.
Pourquoi devons-nous rêver comme nous le disent les trompettes du capitalisme?
Pourquoi devons-nous toujours tourner en rond dans les cercles requis ?
Ne pouvons-nous pas continuer à jouer comme des enfants?
Ou devrions-nous être fourrés dans leurs vêtements, puis nos os fourrés dans leurs linceuls?

Le surréalisme est la libération de l'esprit de toute restriction.
Abdul Kadir Al-Janabi a déclaré un jour: «le surréalisme est la libération de l'esprit de toute restriction, et il y a une différence fondamentale d'avec le soufisme; et si les choses se mélangent en apparence, il nous faut nous attarder suffisamment sur ce point, en particulier dans cette région du monde, car ici la métaphysique prévaut et tue. »
Le surréalisme repose sur la suppression des barrières métaphysiques tandis que le soufisme emprunte ces matériaux métaphysiques pour en faire la base de ses hypothèses.
Abdul Kadir Al-Janabi y a encore insisté lorsqu'il a déclaré: "Si le surréalisme utilise la science de l'esprit et l'alchimie, c'est pour permettre aux gens de s’approprier leurs pouvoirs perdus et de récupérer les facultés nécessaires pour atteindre la vraie vie absente."
La pensée critique surréaliste ne signifie pas l'abolition de la vie réelle , ce n'est pas non plus une invitation à la sorcellerie, mais c'est plutôt un rappel de cette force intérieure que la société répressive s'efforce de supprimer.

Ce sont les différences fondamentales et radicales du surréalisme d'avec le soufisme, comme d'avec toute autre approche métaphysique.
Et nous sommes là dans The ROOM pour présenter le surréalisme, sans le mêler avec des conceptions erronées. Des conceptions erronées qui visent à satisfaire la communauté par la contrefaçon sociale et la domestication absolue.
Nous sommes ici pour déclencher la tempête de nos imaginations que la politique capitaliste s'efforce de réduire à la marchandise, tandis que la métaphysique l'enferme dans des cages invisibles.
Nous sommes ici pour dire aux nouvelles générations que les dragons verts ne sont rien de plus que vos gentils petits fantasmes ! Laissez-les allumer le ciel misérable de cette planète.
Nous sommes là pour les empêcher de circoncire plus l'imagination de nos enfants!

Yasser Abdelkawy - Egypte.
Mesdames et Messieurs
Nous sommes en guerre
Une guerre qui a été menée pendant des millénaires, une guerre qui a façonné toute l'histoire humaine et continuera de la façonner à l'avenir. Cette guerre a été conçue pour détourner et piller l'imagination humaine. C'est une guerre pour contrôler ce qui nous définit, nous autres Homo Sapiens. Il y a des millions d'années, quand une créature simiesque s'est mise à regarder les étoiles, ce qu'elle a trouvé dans cet abîme sans fin c'était l'imagination et à travers elle, elle est devenue capable de se définir comme quelque chose de différent d'un animal et elle a payé le prix ultime: arrachée du sein de la nature, seule et rejetée, elle n'avait que son imagination pour trouver sa place dans un monde rude où elle ne pouvait plus s'intégrer, par conséquent, ce singe nu a dû s'imaginer, s'inventer une identité pour lui-même et depuis ce même lieu - l'imagination - il a créé une nouvelle notion: la notion d'humanité. Que sommes-nous donc sinon un singe nu doté d'une imagination?
Chacune des réalisations que revendiquent les êtres humains est le fruit de cet outil incomparablement puissant, qui est la capacité d'imaginer, de repenser le monde, de le décomposer en ses éléments les plus simples et de le remodeler en fonction de nos besoins, de nos sentiments, de notre compréhension et de notre imagination. On dit que le premier objet surréaliste jamais fabriqué par les êtres humains a été la roue. Elle imite la marche, mais elle ne ressemble en rien aux jambes et aux pieds, même si elle traverse des distances (Promenades...). Nous avons redéfini la marche en fonction de notre entendement et de notre compréhension du monde.
Cette guerre a toujours été menée quant à ce super pouvoir, pour le plier à la volonté et aux besoins de quelques-uns, même s'il appartient à la majorité. Le paradoxe réside en ce que cela a consisté à apprivoiser l'imagination sauvage sans la briser dans le but de transformer cette bête sauvage en un cheval de trait qui travaille pour la gloire de l'autorité, de l'État et des rois et reines.
C’est un paradoxe parce que l’imagination est une affaire de pensée dynamique, de réexamen de tout et de remise en question continue de toute idée stable acceptée comme vérité. C'est alors que l'imagination entre en conflit avec l'autorité, l'imagination a soif d'un monde dynamique, un monde qui change, s'améliore toujours et évolue.
Mais c'est dangereux. Qu'adviendrait-il si nous imaginions un monde meilleur ou une meilleure façon de faire les choses? Et si nous voulions transformer en réalité ce que nous imaginons? Cela ne fera-t-il pas tomber tout le temple rigide du pouvoir ?
Même l'esprit le plus autoritaire de l'histoire sait que l'imagination ne peut pas être tuée, alors ils ont coupé ses ailes en transformant les Muses en bêtes de somme, en créatures de travail, leur déniant leur liberté. Chaque création doit être retirée des mains de la déesse Boann et enfermée pour être exploitée, les mythes enfermés dans des religions, la poésie enfermée dans des livres saints, la science enfermée dans des produits de consommation, l'art enfermé dans des musées.. Ca doit continuer et ça continue ainsi. Une imagination asservie qui fonctionne de 9h à 17h et qui prend une pause déjeuner de 30 minutes. Une imitation de la chose réelle, du vrai pouvoir.
Le surréalisme a constitué et constitue toujours la contre-attaque la plus puissante dans cette guerre, brisant les conteneurs où ils ont enfermé l'imagination, rappelant aux muses leur liberté oubliée depuis longtemps, libérant les fruits de l'imagination et la ramenant à l'humanité.
The ROOM est notre part dans cette contre-attaque. C’est une épée de lumière au cœur de l’endroit le plus sombre du monde, au moment le plus sombre de son histoire. Quand il semble que chaque lambeau d'imagination libre ait été éradiqué, Le Vieux Fantôme renaît.
Alors, regardez et tremblez, car le dragon revit et son souffle est de feu.


Nota: Este documento lo he tomado anoche del boletín mensual "Mélusine". The Room (o alguno de sus voceros) parece más interesado en darse a conocer en un medio académico que en un espacio del surrealismo. Y por cosas así me dan a veces ganas de mandar todo esto a hacer puñetas.

Cartas de Mário Cesariny a Sergio Lima

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Prosigue la publicación de las cartas a Mário Cesariny, esta vez con las dirigidas a su gran interlocutor brasileño, Sergio Lima. Como señala Perfecto Cuadrado en su comentario final, “las cartas de Mário Cesariny a Sergio Lima, como las enviadas a Laurens Vancrevel o Cruzeiro Seixas, son un documento importante para la historia del Surrealismo y, de manera muy especial, para la historia de la intervención surrealista en Brasil y en Portugal y sus relaciones a través del diálogo entre dos de sus protagonistas principales”. Hay valoraciones interesantes de las muchas figuras que componen el surrealismo lusitano, y, como siempre, domina la preocupación internacionalista.
Las primeras cartas son del año 1967, acusando recibo Cesariny del libro de poesía Amore, del que señala su “importancia capital” (una notable reseña de Ernesto Sampaio es reproducida a su propósito). Como siempre, Cesariny nos deleita con algunas diatribas, como por ejemplo contra la “abstracción inodora” o la insufrible boga del concretismo brasileño. Y desde aquí deja claro su rechazo total y absoluto de las muchas pervivencias estalinistas.
Se salta luego al año 1977, cuando Cesariny recibe O corpo significa. Aparecen los primeros tópicos sobre el llamado “surrealismo francés” como parte de su poco simpática galofobia. Hablar de “sobornización infernal” podría estar bien a propósito de Schuster y compañía, pero no de Surréalisme o de La civilisation surréaliste, lo que es de extrañar si se considera que este es el año en que publica su magna obra Textos de afirmação e de combate do movimento surrealista mundial.
En una carta de 1979 escribe: “Después del 25 de Abril, el odio y la minimización del Surrealismo se publicó y creció. Los realistas-socialistas se apoderaron de todo lo que es aquí comunicación. Prepárate para lo mismo en Brasil cuando llegue la «democracia»”. Posteriormente, le contará cómo lo han puesto en el índice por haber osado atacar a Neruda, pero la crítica de Cesariny llegará mucho más lejos: así, en 1988, tras hablarle a Sergio Lima de Klebnikov, Bourliok, Markenic y Maiakovski, escribe: “Fue una pena que haya aparecido el tal Lenin: hasta que él llegó, con sus ametralladoras y policías secretas aún no usadas, aquello en la Rusia blanca era el crisol de todo y de algo más. Aparecido Lenin y su respectiva revolución ametralladora, todo tuvo que huir o callarse. Papel que le es atribuido a Stalin, por timidez histórica”, y ya en 1994: “Ya no sé –no quiero saber– dónde está una «izquierda» que durante más de medio siglo fue impunemente asesina –horror: gloriosamente asesina– y una «derecha» que ídem-ídem-comillas-comillas siempre que pudo –¡y bien que pudo!”, añadiendo que por suerte “hay, eso sí, los grandes aislados”.
De abril de 1980 es esta hojilla del “Bureau Surrealista” que yo desconocía, un puro choteo antiacadémico:


Recibe Cesariny en 1986 otro de los libros fundamentales de su amigo: A alta licenciosidade, del que le dice: “¡Es un portento, es un exceso, es la Floresta Encantada!”. Una carta extraordinaria es la datada en la Costa de Caparica el 19 de julio de ese año. Junto a los elogios a su cómplice Édouard Jaguer, en cuyas Phases ve la pervivencia del mejor surrealismo, despotrica de la pareja Schuster/Pierre, del desastroso libro sobre el surrealismo español que ha perpetrado su amigo Aranda (a quien por cierto, si no me equivoco, debo la primera carta que me mandó Cesariny, como a Cesariny la primera de Sergio Lima) y de la poesía del brasileño Roberto Piva (un “HORROR”: “Los poemas aún legibles, quien sabe si aprovechables, son los del primer libro, Paranóia. El resto es pedantería de en tierra de tontos quien tiene un ojo en la cara es poeta y ahora quédense con esa... Aquí en Lisboa y Oporto tenemos de eso a montones, a la tonelada, pero, a decir verdad, mucho y mucho mejor, y aun así no sirve, nunca va a servir”, aconsejándole a Sergio Lima que deje ir rumbo a “la basura” a los que se le han acercado y ya rompen con él: “¿Quién es esta gente, a fin de cuentas?” –una pregunta tan vieja como la historia del surrealismo).
En las cartas de estos años le recomienda algunas obras, como el Dictionnaire du surréalisme et de ses environs, que al menos ha contado con la intensa actuación de Édouard Jaguer, tan abierto al internacionalismo como el propio Cesariny, y los Tracts de José Pierre. Le da cuenta de varios grupos surrealistas en el mundo –“núcleos”, prefiere decir, por parecerle un término más “abierto” y menos “académico”): Holanda, Inglaterra, Islandia, Australia, Suecia, y ya se despega del grupo de Chicago por su marxismo-leninismo: aunque sigan surgiendo jóvenes que quieren de nuevo –“¡otra vez!”– “las barbas de Marx y Sus Muchachos”, “hay mucha buena gente que ya no comulga con eso”.
En los años 90 asistimos, a mi entender, a una cierta decadencia en Cesariny, aunque sigan predominando los grandes momentos. En una de sus cartas parece que acaba de leer el panfleto de Xavière Gauthier (con veinte años de retraso) y que aquel adefesio lo ha convencido, repudiando a Bellmer y valiéndose de un pobre poema de Éluard para mostrar lo que llama la “sombra macha” del surrealismo. Penoso, tanto como el ataque a la imagen poética surrealista, en este caso cebándose en Péret. Pero si en 1967 la poesía de Péret, como le escribía a Sergio Lima, era “una de las grandes arquitecturas poéticas que lanzar se pueden a la cara del planeta” y ahora esa misma poesía es “ilegible”, ¿qué es lo que ha cambiado, la poesía de Péret... o Mário Cesariny? Como Cesariny era un hombre obsesivo, lo mismo me escribió a mí por aquellos años: recuerdo que lo contradije y que entonces recogió velas, no sé si por ese sentido de la cortesía que también tenía.
Esto último me permite traer a colación una carencia de este volumen, y es que en varias ocasiones deseamos saber qué es lo que Sergio Lima le ha dicho o le responde a su amigo portugués, quedándonos en ascuas.
Varios “noa-noas” son motivo de algunas cartas, pero ya estas últimas abundan en las dichas obsesiones, a veces indefendibles, como cuando descalifica o deprecia a Sade en nombre de Bocage, a Pessoa en nombre de Pascoaes o a Van Gogh en nombre de Gauguin (aquí su amigo Artaud le hubiera tirado de las orejas).
Sinal respiratório está ricamente ilustrado y carece de esas anotaciones que a veces son más enojosas que otra cosa. Solo Mário Cesariny ante el peligro.

“A Ideia”, 87-89

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De nuevo la revista de cultura libertaria A Ideia dedica un gran espacio al surrealismo, lo que se anuncia desde la cubierta: un cadáver exquisito pictórico de Mário Cesariny y Rik Lina.
Una extensa encuesta sobre el centenario de la escritura automática incluye muchas respuestas de figuras del movimiento surrealista, como Allan Graubard, Beatriz Hausner, Eugenio Castro, Guy Girard, Joël Gayraud (especialmente sugestiva), Laurens Vancrevel, Michael Löwy, Sergio Lima, Miguel de Carvalho, Natan Schäfer, Ron Sakolsky y Rik Lina. De las restantes hay desde las interesantes, como las de Almerinda Pereira y Manuel da Silva Ramos, a las ridículas o simplemente irrelevantes, como las de Helder Macedo o Isabel Meyrelles. Magnífico, magistral es el texto final (todo un ensayo sobre el automatismo) del propio director de la revista, António Cândido Franco.
En el resto del número hay algunos bloques dedicados al surrealismo. Así, se traducen tres manifiestos muy importantes del grupo parisino en los años 1947-1951: “Rupture inaugural” (que fue decisivo para el joven Mário Cesariny), “À la niche les glapisseurs de dieu” y “Haute frequènce”. Y luego encontramos una serie de cartas de Cesariny al Grupo Surrealista de Madrid, no muy interesantes, quizás porque empieza a haber una cierta saturación de cartas de Mário Cesariny y de Cesariny en general.
Al presentarse los increíbles juegos verbales del decimonónico poeta ciego António Feliciano de Castilho, se dice que “hoy estamos en condiciones de revalorizar estos ejercicios en el cuadro del surrealismo”, olvidándose que esto ya lo hizo Natália Correia en su libro O surrealismo na poesia portuguesa (obra única y maravillosa, que sí que espera por una “revalorización”, a pesar de que se haya reeditado en 2002).
Por último, es obligado destacar, en la sección “Lecturas y notas”, el trabajo de Elvio Fernandes Gonçalves Junior sobre “la concreción del deseo” en la poesía de Sergio Lima, y, en la “Revista bibliográfica”, la reseña que hace António Cândido Franco de Ce qui n’a pas de prix de Annie Le Brun.

Epistolario Breton-Éluard

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En su biografía de Quevedo, escribe Ramón Gómez de la Serna: “Voy a destacar de su epistolario inédito hasta hace muy poco, unos trozos de cartas insaculados de ese fárrago que se da mala sombra entre sí y que mezcla cartas interesantes a otras que no lo son mas que para el biógrafo, a quien le es muy caro cualquier papel”.
Esa es la sensación que se tiene prácticamente en todos los volúmenes de epistolarios, y este de Breton y Éluard no es una excepción.
Presenta y edita, en Gallimard, Étienne-Alain Hubert, lo que es extrema garantía. Las cartas van de 1919 a 1938, aunque las relaciones entre los dos protagonistas comienzan a ser conflictivas desde 1935. Como es predecible, las cartas de Breton son mucho más interesantes.
En los años 20, hay cartas interesantes sobre las sesiones de los sueños (1922), sobre el banquete de Saint-Pol-Roux (1925, con Breton comparando la actitud pusilánime del poeta con la que hubieran tenido Víctor Hugo o Baudelaire), sobre la lectura ciega y santificante que hicieron del tendencioso Lenin de Trotsky, sobre el affaire de los ballets rusos (1926), sobre el descubrimiento de Novalis (1929)...
Del 2 de agosto de 1930 es una carta magnífica de Breton a Éluard y Char sobre la visita de una “extraña desconocida”, y ya en 1931, junto a los comentarios al choque con Aragon, aparece la primera revelación: una encuesta sobre los “sentimientos humanitarios” que no fue concluida y de la que se nos dan las respuestas de Crevel y Dalí. La otra “revelación” es la de la intención que hubo en enero de 1934 de titular una revista del grupo Surréalisme International; iba a ser editada por Corti y el título dibujado por Man Ray.
La problemática del compromiso político aflora ya con carácter obsesivo en 1932, y toque patético fondo con el proyecto, al año siguiente, de “preparar un manual de materialismo dialéctico” y relacionarse con los estudiantes y con los “círculos marxistas”. En una carta de este último año, Breton nos deja un curioso retrato de Camille Bryan, mientras que en otra de 1935 señala la llegada de Bellmer. Por fin, de los años 36-37 hemos de destacar como sobresaliente todo lo referente a la preparación de la Antología del humor negro.
Las notas de Étienne-Alain Hubert son espléndidas, y si la del enigmático Dédé Sunbeam, por ejemplo, me pareció novedosa, se le ha escapado el buen conocimiento que hoy tenemos de Sheila Legge, sobre la que hay una prosa automática en la antología del surrealismo británico de Michel Remy y hasta un librito de Silvano Levy, datos que hubiera encontrado, sin ir más lejos, a la derecha de este blog.

Las prosas de Lamantia

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En 2014 reseñamos la recopilación de poesías de Philip Lamantia como un libro capital, y hoy hay que decir que este tomo con sus escritos lo complementa de manera imprescindible. De nuevo el trabajo de edición de Garrett Caples es perfecto, como lo es la introducción, añadiéndose al final unas notas a cada uno de los textos por Steven Fama, útiles y exactas.
Preserving fire incluye los escritos más notables de Lamantia, con abundancia de inéditos. Lo que más nos interesa son sus períodos en el surrealismo: 1943-1946 y 1967 en adelante. En el 73, dirá que la etapa intermedia fue como “una reacción contra el impacto del surrealismo”, y que la llave la había recuperado en 1967.
La primera etapa se abre con una carta inédita a Charles Henri Ford, que Caples considera “el primer manifiesto surrealista en los Estados Unidos”. Tiene Lamantia ¡15 años! Ya célebre es su carta a Breton, publicada en el número 2 de VVV , donde hay otras intervenciones suyas, como la dirigida contra los jóvenes poetas seniles, una plaga de los tiempos modernos, y quizás en especial de los actuales. En 1945 colabora en Freedom Through Anarchism, revista anarquista británica, y presenta su primera declaración de objetor de conciencia, a la que sigue otra en 1949, declaraciones llenas de candor y a la vez de energía en que se caracteriza como un enemigo del Estado.
En el período siguiente destacan la Carta desde San Francisco, una magnífica introducción a John Hoffman y otra de las mismas calidades sobre Guy Harloff, donde comienza citando a Meyrink, Lovecraft, el Cosmopolita y Edgar Allan Poe, lo que revela la semilla del surrealismo y la constante atracción por el esoterismo. Son años de errancias viajeras y de inmersión en la cultura psicodélica y en el movimiento beatnik, pero en los que además se acerca a las grandes culturas nativas, participando en una ceremonia del peyote en 1954. Hay aquí buenos textos inéditos.
Las “Notas para una poética de lo Maravilloso”, también publicadas por primera vez, anuncian su regreso al surrealismo, que ya es pleno en el “Testamento de la voz interior”. En los textos de los años 70, Lamantia afirma el surrealismo como manera de vivir y la poesía como instrumento de conocimiento y de libertad, lo contrario de “la monstruosidad de Ezra Pound y sus despreciables émulos”. Con Pound será especialmente implacable, rechazando la visión corriente, que se separa el personaje de la obra.
En estos años de surrealismo absoluto, Lamantia conecta con el grupo de Chicago, publicando ya en el número 2 de Arsenal. Considera Garret Caples que Lamantia, con su categoría inmensa de poeta y su mayor libertad de un anarquismo incendiado por la vida, fue el contrapeso al enfoque doctrinal de Franklin Rosemont. De 1974 es uno de sus escritos maestros, “El crimen de la poesía”, para la sección surrealista de la City Lights Anthology de Ferlinghetti. Pero aún superior es “Poetic matters”, ensayo soberbio que aparece en el número siguiente de Arsenal y que incluye el triunfo de las Sirenas sobre las Musas que tanto hubiera gustado a ese espíritu soberanamente anticlásico que fue André Breton (y ya en el juego de Marsella las Reinas habían dejado su trono a las Sirenas).
Se suceden en estos años pequeñas pero intensas notas sobre Alice Farley, Gerome Kamrowski, Marie Wilson y Clark Ashton Smith, la de este último inédita e incorporándolo al surrealismo bajo la bandera del humor negro. De 1979 es el fantástico ensayo “Radio voices”, de soberbio final, que es una pena no lleve las ilustraciones con que apareció en Surrealism and its popular accomplices, y de 1981 “El futuro del surrealismo, redactado con Nancy Joyce Peters, y del que hemos de aportar la nota erudita de que fue traducido cinco años después en el n. 3-4 de la revista surrealista Ojo de Aguijón, que llevaba en París el chileno Miguel Flores-Eloz:


El último escrito memorable de Lamantia es la Carta de Egipto, inédita, donde se plasma su discipulazgo de Schwaller de Lubicz a lo largo de más de un cuarto de siglo. ¿Y después? Lamantia no solo, tras una nueva fase depresiva, vuelve de nuevo al misticismo católico, sino que hasta diserta sobre la conciliación de catolicismo y surrealismo... Una despedida y cierre disparatada, sin duda, pero muchos otros que han tenido más “coherencia” ni remotamente han dejado un legado tan apasionado y apasionante como el suyo. En lo esencial y a pesar de todo, Lamantia es un capítulo esencial del anarquismo surrealista y de la más ardiente y viva poesía del surrealismo.
preserving fire

"Dreamdew", número especial

Ottawa surrealista, en fuerza

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El Grupo Surrealista de Ottawa da en esta espléndida publicación, llena de energía imaginativa y subversiva, sin concesiones, toda la medida de la riqueza de sus indagaciones, a mi juicio más preferibles en su conjunto a esas enormes pero muy desiguales amalgamas que desde hace tiempo permite la facilidad comunicativa de la red. Generosamente se nos facilita el pdf, pero también damos el enlace de obtención del libro: 


Surrealistas en Gales y otras novedades

Noticias de Jean-Claude Silbermann

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En la galería Michel Descours de Lyon expone Jean-Claude Silbermann sesenta “dibujos heroicos” bajo el título de “Una vía límpida”. Del 5 al 22 de este mes de febrero de 2002.
La exposición se desdobla en Villeurbanne y coincide con la aparición de Comme deux gottes d’or, poemas de Christian Bernard con imágenes de Silbermann.
La inspiración permanente de Silbermann es uno de los milagros de nuestro tiempo. Y tanto en el lenguaje plástico como en la escritura, donde acaban las legendarias ediciones de Sam Berlinn de publicar una nueva comunicación de extremo interés que es una muy lúcida “apología del inconsciente”, indagando en problemáticas para nosotros centrales: Dans l’ingénuité du désir (non suivi de Il ya des jours mais il n’y a qu’une seule nuit.


Catálogo de la “Galería de personajes”

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Raymond Roussel, Impresiones de África

Me alegra haberme equivocado con que no había catálogo de la exposición de pierre d. la. Lo hay, y está muy bien. Incluye un excelente texto de Miguel Ángel Ortiz Albero en que toma la palabra cada uno de los personajes, precedida su intervención de una acotación, ya que se trata de una “tragicomedia en un solo acto”. Hay una veintena de ilustraciones, algunas en color, y se reproducen en miniatura las imágenes de todos los personajes.
Ya habíamos hablado aquí de pierre d. la a propósito de su “pasquín literarios” Poisson soluble, y en particular de los dedicados a Benjamin Péret y a Alfonso Buñuel, pero la ficha que se nos da de él en el catálogo nos informa de que en la última década realizó en el norte de España exposiciones de títulos muy sugestivos: A cualquier otra parte, Anónimos silenciosos, Laberintos, edificios y otras deconstrucciones, Un ser inquietante emerge (de la nada) para subrayar el énfasis de la melancolía, Deriva, Paisajes por anticipación...
Damos una serie de enlaces con más información de esta singularísima muestra que prosigue hasta el 15 de marzo.

Tzara, Sr. Antipirina

Annie Le Brun, entre las palabras y las imágenes

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Annie Le Brun vuelve a reunir sus escritos dispersos en un volumen que se suma a los títulos À distance (1984) y De l’éperdu (2005). Como siempre, una mirada sólida, arriesgada y lúcida, sin concesiones, se ocupa de cuestiones capitales para el surrealismo, y no solo.
Los escritos de que se compone Un espace inobjectif cubren los años 1996-2018, y hay tanto ensayos como artículos. Piezas maestras que ya conocíamos son las dedicadas a Jean Benoît (catálogo Filipacchi de 1996), al mismo Benoît y Mimi Parent (catálogo de Quebec, 2004), a Toyen (retrospectiva de Zagreb, 2002), a Leonora Carrington (catálogo de Gallimard, 2008), a Radovan Ivsic (catálogo Gallimard de 2015, reseñado aquí mismo), a la “invención” del deseo por el surrealismo (en Desire unbound, Tate, 2001) y al surrealismo y la “fascinación de lo oculto” (catálogo L’Europe des esprits, 2011).
Otros yo no los conocía, por diferentes motivos. El más sorprendente de ellos es el no haber llegado a saber que la exposición “L’Ange du Bizarre” produjo un gran catálogo, ya que por alguna mala información solo obtuve una revista que reseñé aquí; ahora, la especulación libresca lo vende a 750 euros. El trabajo de Annie Le Brun es espléndido, pasando revista a materia en que ha profundizado muchas veces, como la novela gótica, la figura y la obra de Sade o los motivos del castillo y de las ruinas.
Hay luego un segundo ensayo sobre Slavko Kopac (uno anterior fue recopilado en À distance), otro sobre Picabia, otro sobre el Picasso erótico (ya no tengo fuelle para Picasso, y pasé de ese catálogo, aunque de haber sabido que incluía un texto de Annie Le Brun lo hubiera pedido), otro sobre Lequeu “constructor de fantasmas”, una conferencia sobre las imágenes anatómicas y una bella disertación sobre el tiro al blanco (tiene interés quizás señalar que la palabra “mouche” y la expresión “faire mouche” se corresponden en español con “diana” y “dar en la diana”, ya que Annie Le Brun señala la curiosa ausencia del mito de Diana y Acteón en los blancos antiguos).
Lo único de lamentar en este volumen es la escasez de ilustraciones, que hace insustituibles los textos originales.
La lista de obras de Annie Le Brun que aparece al final de este volumen es ya impresionante, en una trayectoria iniciada al calor del surrealismo en 1967, cuando hizo con Toyen Sur le champ. Y de Toyen, cómo no, es la imagen de la portada: Las afinidades electivas, obra tres años posterior a Sur le champ.

Toyen, Noche tras noche, 1960

Los homenajes de Rik Lina

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El mar del sueño (Homenaje a Toyen), 2005

Como prosigue la exposición de Rik Lina en Amsterdam, vamos a ofrecer a nuestros lectores dos documentos de extremo interés.
El primero reúne sus homenajes: a Lewis Carroll, a Sade, a Ducasse, a Poe; a Degas, a Manet, a Seguers, a Ta-Chi, a Chu-Ta, a Hakuin; al Capitán Beefheart, a Eric Dolphy, a Charlie Parker, a Thelonious Monk; a Matta, a Schwitters, a Lam, a Breton, a Péret, a Paz, a Artaud, a Ernst, a Elburg.
El segundo presenta sus homenajes a pintores, con obras que responden poéticamente a una obra particular de cada uno. Aparte nombres ya enumerados, anotemos, ahora desordenadamente, los de Odilon Redon, Miró, Arcimboldo, Hector Hyppolite, Granell, Cesariny, Cruzeiro Seixas, Gauguin, Picabia, Gorky, Toyen, Van Gogh, Tanguy, Chirico, Moreau, Sousa Cardoso, Desiderio, Masson.
Un artista de más que bellas raíces.

Lurdes Martínez: una vida poética

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Desde 1992 en el Grupo Surrealista de Madrid, Lurdes Martínez es una de las voces más interesantes del surrealismo en áreas hispánicas. Sus ensayos y sus poemas han sido siempre especialmente apreciados por quien esto escribe, y de ahí que aplauda con regocijo la feliz idea de recoger sus textos ensayísticos en un volumen que pasa a ser esencial en la biblioteca tan viva del grupo madrileño y en la del surrealismo actual en su conjunto.
Julio Monteverde, también en el Grupo Surrealista de Madrid, ha hecho un prólogo que no es de compromiso, sino en el que ahonda en el sentido unitario de las intervenciones de Lurdes Martínez a lo largo de casi dos décadas, “y es que todos los textos que componen este libro participan, en formas quizás diferentes pero sin duda complementarias, de la experiencia de lo maravilloso como momento de ruptura de la realidad consensuada, como lugar de percepción de esa otra posibilidad para la existencia”, con especial atención al fenómeno del azar objetivo, que ha sido desde sus orígenes una de las preocupaciones privilegiadas del grupo y de Lurdes Martínez en particular, muestra sobrada de lo cual hay no solo en los ensayos más enjundiosos, sino en textos breves y fulgurantes.
Saqueadores de espumas se divide en cuatro apartados que dan buena idea del contenido del libro: “La experiencia arruinada”, “La ciudad y sus grietas”, “Exterioridad” y “La experiencia reencantada”. La procedencia de los textos es variada, con destaque para la revista Salamandra y el periódico “observatorio del sonambulismo contemporáneo” El Rapto, pero, a diferencia por ejemplo de lo que ocurre con la recopilación de Annie Le Brun recientemente comentada aquí, no solo se puede ver el conjunto como un solo texto, sino que, como muy bien señala Julio Monteverde, ese texto único deja plasmada “la nítida forma de una vida poética”, y esto es tal vez lo esencial de Saqueadores de espuma, la involucración pasional de la autora en todo lo que nos refiere.
A los textos más conocidos, o sea a los que han ido apareciendo en las publicaciones del grupo (con piezas detonantes como “Perfil pasional de la orografía” o “Recorriendo la ciudad amnésica”, rotunda corrección al libro Walscapes. El andar como práctica estética de Francesco Carreri), se suman al final dos en libros colectivos, sobre sendas películas: la maravillosa L’Atalante de Jean Vigo, y la más ignota, pero también reivindicada por el surrealismo, La novia del pirata de Nelly Kaplan.
Es quizás el mejor elogio particular de este libro de Lurdes Martínez que, al reencontrarme con sus páginas de Salamandra y de El Rapto, en la mayoría de las ocasiones me hayan resultado muy frescas en la memoria, a diferencia de lo que me ocurre con tantas otras relecturas.
La abundancia de ilustraciones (la mayoría, fotos de la propia autora) redondea esta publicación, habiéndose integrado en general las que acompañaban las versiones originales.
saqueadores de espuma

Un maestro libertario

Jean-Paul Martino, en Sonámbula

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Martino, en su tienda Woo Shop,
Vancouver, 1985

Sonámbula cumple su palabra y acaba de publicar Elutriation, de ese gran y muy poco conocido poeta que era –es– Jean-Paul Martino.
La edición, de tan solo cien ejemplares numerados, es una esquisitez, con numerosas tintas de Jean-Pierre Paraggio, quien ya acompañaba con sus dibujos el anterior libro de Martino, Osmonde suivi de Objets de la nuit. Dado que estos poemas fueron escritos en inglés, hay traducciones al francés, por Élise Aru y Guy Girard, y al español, por Fernando Palenzuela, que es lo mismo que decir que entre poetas anda el juego.
El prefacio es excelente, con el carácter testimonial que le da el hecho de que Grace Woo haya sido compañera del poeta durante muchos años, caracterizándolo como “un sabio místico”.
“Yo he visto muchas / cosas magníficas” (“La hora del oso”).

Extracto de la edición original de Elutriation

Sonámbula: Delabarre, Lacomblez

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Casi al mismo tiempo que Elutriation de Jean-Paul Martino, las ediciones surrealistas de Sonámbula han lanzado dos preciosos cuadernos poéticos, de sendos nombres señeros del surrealismo.
De Jacques Lacomblez, coincidiendo con la aparición de la monografía de Le Grand Tamanoir, aparece una segunda parte de Bois flottés, su carné de poemas y reflexiones. El primero se publicó en 2016 y correspondía a los años 2008-2015 (Ludovic Tac lo reseñó brillantemente en el número 129 de Infosurr), mientras que este cubre los años 2015-2017. De nuevo acompañan las palabras dibujos del propio Lacomblez.
La edición, de 150 ejemplares numerados, concluye con un intercambio epistolar de 1966 entre Lacomblez y Claude Tarnaud.


En segundo lugar, tenemos Du string de Hervé Delabarre, refrescante poema de un surrealista cuyos primeros libros aparecieron en 1960 y que ha llegado incólume al tiempo presente (es más, Du string enlaza con una de sus dos publicaciones de aquel año, Les dits du Sire de Baradel, aparecidas en las ediciones Peralta del gran Jehan Mayoux). La edición es de 70 ejemplares numeradas y el dibujo de la cubierta es de Bernar Sancha. Una nota final explica las “circunstancias” del poema (el texto de contraportada, que reproduzco seguidamente, es el comienzo de dicha nota). Y un comentario de Alain Joubert puede consultarse en el enlace que damos.


Sonámbula, en su incesante labor de extrema calidad, anuncia de Beatriz Hausner La vida de las plantas y de Guy Cabanel una continuación de su admirable Les cités légendaires.
delabarre joubert

Las ediciones de Javier Gálvez

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Tras dos años sin las muestras poéticas de las ediciones que lleva Javier Gálvez en Madrid, algo a lo que no nos tiene acostumbrados, he aquí que reaparece con tres nuevas publicaciones, en cada uno de sus sellos: Ardemar, Si ne qua non y Solsticio.
Datado en agosto de 2019, Poemas para una estación inexistente porta un celebrado pasaje de Rimbaud –“et des fleures arctiques (elles n’existent pas)”– y es poesía amorosa “para Melusina”, pero también “para regalar a algunas de las constelaciones del cielo poético”, una serie de amigos del surrealismo entre los cuales el Gato con Botas.
Ya del año 2000 son Trayectoria del sueño y Tres principios de la imaginación, ambos acompañados de fotografías, como es habitual en Javier Gálvez. Trayectoria del sueño concluye con esta afirmación: “De todos los viajes que el ser humano puede realizar, el sueño es el más estupefacto, aquel que nos permite caminar sin rumbo fijo y nos transforma en nuestra propia línea de horizonte”.
Por último, de nuevo el poeta-fotógrafo revisa con su sorna peculiar algunos dogmas intocables de la ciencia occidental, en concreto el principio de Arquímedes, el teorema de Pitágoras y la primera ley de la termodinámica.
Se trata de ediciones casi confidenciales, como ocurre frecuentemente en el surrealismo: 15 ejemplares de los Poemas para una estación inexistente y 20 de los otros dos títulos.

Teorema de Pitágoras

Yves Élléouët, Unica Zürn, Marcel Mariën

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Carta astral de Yves Élléouët,
establecida por André Breton

Ha salido una recopilación poética de Yves Elléouët, cuyo único libro de poemas es Au pays du sel profond, publicado en1979. Título: Dans un pays de lointaine mémoire. Recientemente dimos noticia de una preciosa monografía que le había dedicado Patrick Lepetit (Yves Élléouët, Farder la nuit) y hoy vamos a reproducir unas páginas excelentes que, dentro de un muy interesante ensayo sobre la poesía, le dedicó Alain Joubert en el número 12 de Le Cerceau, que en la primavera de 1997 era, con Supérieur Inconnu de Sarane Alexandrian, la única isla habitable entre las revistas de aparición regular.























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Exposición con material extremamente interesante de Unica Zürn:

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Gracias a Monique Van de Wouwer pasamos a tener información cabal y al día de lo que se refiere al surrealismo en Bélgica. A su historia, se entiende, porque el movimiento surrealista en Bélgica se encuentra hace años en estado de hibernación, por lo que se refiere a actividad colectiva. Ahora tomamos nota de la existencia de una Fundación Marcel Mariën, que no sé cómo él se hubiera tomado, pero que cuenta con la garantía de colaborar centralmente en ella Xavier Canonne.
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